1. En cas de violation de données à caractère personnel, le responsable du traitement en notifie la violation en question à l’autorité de contrôle compétente conformément à l’article 55, dans les meilleurs délais et, si possible, 72 heures au plus tard après en avoir pris connaissance, à moins que la violation en question ne soit pas susceptible d’engendrer un risque pour les droits et libertés des personnes physiques. Lorsque la notification à l’autorité de contrôle n’a pas lieu dans les 72 heures, elle est accompagnée des motifs du retard.
2. Le sous-traitant notifie au responsable du traitement toute violation de données à caractère personnel dans les meilleurs délais après en avoir pris connaissance.
3. La notification visée au paragraphe 1 doit, à tout le moins:
(a) |
décrire la nature de la violation de données à caractère personnel y compris, si possible, les catégories et le nombre approximatif de personnes concernées par la violation et les catégories et le nombre approximatif d’enregistrements de données à caractère personnel concernés; |
(b) |
communiquer le nom et les coordonnées du délégué à la protection des données ou d’un autre point de contact auprès duquel des informations supplémentaires peuvent être obtenues; |
(c) |
décrire les conséquences probables de la violation de données à caractère personnel; |
(d) |
décrire les mesures prises ou que le responsable du traitement propose de prendre pour remédier à la violation de données à caractère personnel, y compris, le cas échéant, les mesures pour en atténuer les éventuelles conséquences négatives. |
4. Si, et dans la mesure où, il n’est pas possible de fournir toutes les informations en même temps, les informations peuvent être communiquées de manière échelonnée sans autre retard indu.
5. Le responsable du traitement documente toute violation de données à caractère personnel, en indiquant les faits concernant la violation des données à caractère personnel, ses effets et les mesures prises pour y remédier. La documentation ainsi constituée permet à l’autorité de contrôle de vérifier le respect du présent article.
Pour faire face à une violation de données à caractère personnel, le responsable du traitement doit d’abord être en mesure de reconnaître la violation.
Une violation de la sécurité au sens du RGPD est une violation entraînant la destruction, la perte, l’altération ou la divulgation non autorisée de données à caractère personnel transmises, stockées ou traitées d’une autre manière, ou l’accès à celles-ci, de manière accidentelle ou illicite.
Seuls les événements conduisant à une destruction, une perte, une altération, une divulgation ou un accès non autorisé à des données personnelles, de manière accidentelle ou illégale, sont couverts par la définition de la violation de données personnelles du RGPD.
Par exemple, une violation des données personnelles peut se produire lorsque le logiciel du responsable du traitement n’est pas suffisamment sécurisé pour permettre à des personnes extérieures d’accéder aux données personnelles (par exemple, en cas de piratage).
Toutefois, le traitement des données à caractère personnel par le responsable du traitement lui-même peut également être à l’origine d’une violation, par exemple si le responsable du traitement divulgue ou modifie les données à caractère personnel sans autorisation.
Autre exemple, le responsable du traitement peut aussi, de manière illicite ou à la suite d’un événement imprévu (par exemple, un incendie ou une inondation), ne pas avoir accès aux données à caractère personnel ou finir par les détruire.
Exemples de violations de données personnelles :
Lorsqu’une violation n’est pas traitée de manière appropriée et en temps utile, elle peut causer des dommages physiques, matériels ou immatériels à des personnes, par ex.
En général, il faut signaler toute violation de données personnelles à l’autorité de protection des données. Aucune notification n’est requise s’il est peu probable que la violation des données à caractère personnel risque de porter atteinte aux droits ou aux libertés des personnes physiques.
Un risque pour les droits et libertés des personnes physiques comprend :
Le responsable du traitement doit évaluer la probabilité que la violation présente un risque pour les droits des personnes concernées, immédiatement après avoir pris connaissance de la violation.
Il faut toujours prendre en compte les facteurs suivants dans l’évaluation du risque pour les droits et libertés des personnes concernées résultant d’une violation des données personnelles :
Le responsable du traitement doit documenter toutes les violations de données à caractère personnel, y compris les faits relatifs à la violation de données à caractère personnel, ses effets et les mesures correctives prises.
Dans ce contexte, il est indifférent que le responsable du traitement soit obligé de notifier la violation à l’autorité chargée de la protection des données.
Cette obligation de documentation vise à permettre à l’autorité de protection des données de vérifier si l’obligation de notifier certaines violations a été respectée.
La documentation doit contenir des informations sur la violation,
y compris les faits relatifs à la violation, ses effets et les mesures correctives.
mesures. Les exigences en matière de documentation peuvent également être les suivantes.
Veillez à ce que l’ensemble de votre entreprise dispose de la formation de sensibilisation nécessaire sur les bases du RGPD et de la sécurité informatique.
Once you have submitted your details, you’ll be our top priority!