L’article 10 établit des règles strictes pour le traitement des données à caractère personnel relatives aux condamnations pénales et aux infractions. Elle reconnaît la nature sensible de ces informations et cherche à protéger les droits des personnes.

Les données relatives aux condamnations pénales peuvent être traitées légalement par les agences gouvernementales chargées de l’application de la loi et du système judiciaire. En outre, certaines lois au sein de l’Union européenne ou d’un État membre peuvent permettre à d’autres entités de traiter des données criminelles.

Dans la plupart des cas, les lois des États membres autorisent les organisations à traiter les données relatives aux condamnations pénales si la personne concernée a donné son consentement explicite ou si l’organisation a un intérêt légitime, tel que le traitement d’une demande en justice.

Non. Tout registre des condamnations pénales à grande échelle ou généralisé doit être tenu strictement sous le contrôle d’une autorité gouvernementale officielle. Cela permet d’assurer la surveillance et la responsabilité.

Les informations relatives aux condamnations pénales sont intrinsèquement sensibles. Les erreurs passées d’une personne ne devraient pas la hanter à jamais ou être utilisées pour la discriminer injustement. L’article 10 vise à établir un équilibre entre les besoins de l’application de la loi et la protection des droits et libertés individuels.